Nos projections. Comment les reconnaître ?

« Jung définit la projection comme une transposition inconsciente, non intentionnelle, non perçue d’un état psychique subjectif vers le dehors, sur un objet extérieur. On voit quelque chose qui, en réalité, n’y est pas ou n’y est que très peu. Il arrive très rarement, sinon jamais que, dans l’objet choisi il n’y ait aucune trace de ce que y est projeté. Jung parle par conséquent du crochet offert par l’objet, servant à celui qui projette d’y accrocher sa projection comme on suspendrait un manteau à une patère. » (Marie Louise von Franz, dans « Reflets de l’âme »)

 

Les projections
Les reconnaître et s’en débarrasser 

 

Nous croyons être les meilleurs connaisseurs de nous-mêmes. Parfois, nous le sommes. Surtout si nous avons eu l’opportunité, la volonté et, pourquoi pas, le courage de nous regarder tels que nous sommes.

Comme si l’on se regardait dans une glace sauf que, au lieu d’observer les traits de notre visage ou de notre corps, on essayait de regarder à l’intérieur de nous, dans cet endroit invisible, mais non pas moins réel.

Là où se trouvent nos pensées, nos émotions, nos croyances, nos comportements, nos besoins, nos désirs, avec toutes nos différences et nos ressemblances. Il s’agit, donc, de nous observer et nous accepter tels que nous sommes, tout en choisissant ce que nous souhaiterions garder ou modifier à l’intérieur de nous.

Mais que se passe-t-il si nous n’avons jamais entamer ce travail d’introspection ?

 

Eh bien, dans ce cas-là, il y a de fortes chances que nous ne découvrions jamais (ou trop tard) ce qui se cache derrière ce que l’on refuse de regarder. Ne pas voir en toute clarté certaines parties de nous-mêmes et, par conséquent, ne pas les assumer, nous fait prendre le risque de les projeter, le plus souvent à tort et à travers, sur les autres.

La projection est alors comprise comme un mécanisme de défense que nous employons, de façon plus ou moins inconsciente, afin d’attribuer aux autres ce que nous n’aimons pas chez nous ou, bien au contraire, ce que nous aimons.

Quoi qu’il en soit, nous projetons sur l’autre une image qui n’est pas la sienne,donc erronée et dépourvue d’authenticité.

Ce qui empêche, plus souvent qu’on ne l’imagine, une communication saine et une relation équilibrée avec autrui.

Cela peut créer des malentendus qui peuvent nuire, voire même des ruptures définitives, sans aucune raison valable.

Comment les reconnaître ?

Le premier pas consiste à prendre du temps avant de formuler des jugements sur l’autre, de lui coller des étiquettes, comme si cet autre était un pot de confiture.

Prendre du temps et du recul afin de mieux connaître le fonctionnement de l’autre et ne pas juger ses actes, ses mots ou son comportement en s’appuyant sur nos conclusions tirées de nos propres expériences de vie.
Ensuite, faire le choix de mieux se connaître soi-même nous aide à mieux comprendre notre mode de fonctionnement, notre manière à nous d’être et d’agir dans n’importe quelle circonstance.

Un des objectifs du coaching personnalisé et de la méditation en Pleine Conscience est justement de nous faciliter le chemin vers une meilleure connaissance de nous-mêmes et de nous donner les outils afin d’atteindre nos propres buts.
Pour notre bien-être et le bien-être de ceux qui nous entourent il est essentiel d’éviter, autant que possible, de charger l’autre de nos ombres mais aussi de nos lumières et d’essayer de le comprendre dans sa totalité, tel qu’il est et non pas tels que nous sommes.

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Dominique FRAU